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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 22:44

J'avance dans la vie

 

Sur un échiquier de glace

 

Les pions sont partis

 

La dame est en larmes

 

Le roi est déchu

 

Perdu dans son royaume

 

Le blanc et le noir

 

Ne sont plus en bataille

 

Un échiquier de glace

 

Où les coeurs s’entre-lassent

 

le jeu est fini

 

Le jeu est fini

 

Les cavaliers seuls

 

Galopent vers la lumière

 

Le guetteur s'est enfui

 

La tour resplendit

 

 

La ronde du jeu

 

Est tachetée de blanc est noir

 

Les cases effacées

 

Dans la brume de l'aurore

 

 

Un échiquier de glace

 

Où les coeurs se dépassent

 

Le jeu est fini

 

La reine éblouie

 

ElisaH (1996)

 

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 22:32

Peur des gens, peur des hommes

S’attaquant à foule d'hommes

Elle vous prend au fond de l'âme

Et ne vous quitte, et vous condamne

A errer pour toujours

Seul comme un troubadour

A la recherche de liberté

Et enfin trouver la paix

Toujours rechercher le réconfort

Toujours instable de port en port

Un désir d'amitié

Qui n'a pas pu être comblé

Une chasse après soi-même

Qui se finit par un dilemme

Car les gens ne comprennent pas

Qu'au fond de soi ça ne va pas

L’équilibre qu'il faut garder

Vers l'amour se réfugier

Car aimer et être aimer

C'est la clef de la sérénité

Et ça personne ne peut le nier

 

Elisabeth Delaunay (1997)

 

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 01:03

Viens belle nuit t’échouer sur mes paupières, où des larmes parfois j’essuie, et ce sans trop de lumière…viens baiser mes yeux pour un long et profond sommeil, quand mon regard luit de voir monts et merveilles …de (...)

 

EXTRAIT

La suite à découvrir dans mon recueil...

 

Elisabeth Delaunay (7 Août 2012)

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 22:15

La détresse d'un regard

Le coeur au désespoir

Elle nous touche sans histoire

Mais on ne veut pas la voir

Elle nous suit sans relâche

Et parfois on s'en fâche

C'est la tristesse

 

REF

Tristesse tu nous tiens

Tristesse je sais bien

Sans nous tu n'es rien

Et partout il faut bien

Que tu existes

 

Des larmes plein les yeux

Mais à quoi on en veut ?

A personne bien souvent

Nos histoires c'est du vent

Et pourtant toi tristesse

Tu nous poursuis sans cesse

Toi la tristesse

 

(REF)

 

J'ai appris avec toi

Ce que signifiait "Joie"

Des moments de bonheur

Où disparaîssent nos malheurs

Nos sentiments implosent

Et nos larmes explosent

De la tristesse

 

(REF)

 

Des amis qui nous manquent

Une grosse claque tu nous flanques

Un amour bien perdu

Faut reprendre le dessus

Parfois de lassitude

Tu nous changes d'attitude

Toi la tristesse

 

(REF)

 

Tristesse déraison

Tristesse en canon

On souffre de tout notre corps

On ne sort plus dehors

Tu nous exclus du monde

C'est parti pour la ronde

De la tristesse

 

(REF)

 

De nos larmes perdues

Notre tristesse est déchue

Du droit d'exister

Dans notre coeur réparé

Je te dis à bientôt

Pour réparer nos maux

Au revoir tristesse

 

ElisaH (1996)

 

 

 

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 22:12

Ma montre est cassée

Je ne puis la remonter

Mon coeur est brisé

Je ne puis le recoller

Ma rose est fanée

Je ne puis l'arroser

Ma tête est vidée

Je ne puis me résigner

 

ref

Mais comment faire

Quand tout va de travers ?

Voulez-vous vous taire

Je voudrais y voir plus clair

 

Mon pneu est démonté

Je ne puis le regonfler

Mon WC est cassé

Je ne puis le déboucher

Mon ami est fâché

Je ne puis me réconcilier

Mon chat est enrhumé

Je ne puis le soigner

 

ref

Mais comment faire

Quand tout va de travers ?

Voulez-vous vous taire

Je voudrais y voir plus clair !

 

Mon tapis est sali

Je ne puis le mettre sous le lit

J'ai envie de faire pipi

Ne dites pas qu'j'vous l'ai dit

Mon mari est parti

Je ne voulais plus de lui

Ma souris est ici

Et de moi elle se rit !

 

REF

 

La situation la plus sage

Et que je déménage

Au fond de mon garage

Comme une souris en cage

Ma souris part en voyage

Avec tous mes bagages

Pour qu'elle rit de rage

Et moi me soulage

 

 

REF

 

Aujourd'hui j'ai trouvé

Comment tout arranger

Ma souris est partie

Avec tous mes ennuis

 

 

ref

Mais comment faire

Quand tout va de travers ?

Laissez moi faire

Vous y verrez plus clair !

 

ElisaH (1997)

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 22:00

La fontaine de l'amour est tarie

 

Seule la pierre froide y gît

 

Les habitants du village en ont abusé

 

Alors la musique de l'eau se tait

 

Qui va découvrir cette source si douce ?

 

Fidèle au coeur de ceux qui la goûtent

 

Qui va donner ce petit coup de pouce

 

Et lui prouver qu'il faut reprendre la route

 

Un bon sourcier est rare

 

Ne se trouve pas au hasard

 

Dans ses yeux brille la tendresse

 

Ses mains la douceur d'une caresse

 

Son amour pour l'eau est grandiose

 

Sa passion se lit seulement en prose

 

Sa curiosité est son livre de chevet

 

Aucune barrière ne saurait s'y opposer

 

Mais le sourcier est en retard

 

Et l'eau de la fontaine s'égare

 

 

Elisabeth Delaunay (1997)

 

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 04:46

Oh! fête combien triste et combien belle

Chaque année tu nous reviens avec tes châtaignes

Merci à toi Pierre Blancart capitaine de marine

Tu nous ramenas de Chine cette fleur merveilleuse

Que l'on appela à Marseille fleur jaune

Cela se passait en 1789

Et en 1791 cette fleur d'or

Pris le nom de Chrysanthèmum

 

Nuit de la Toussaint où les fantômes

Venaient errer sur les lieux qu'ils avaient aimés

Si vous voyez deux ombres sur les hauteurs du Vaucluse

Ne les craignez pas

C'est là qu'il y a bien longtemps

S'aimèrent Simonde d'Avignon

Et Guillaume Cabestang beau troubadour

Hélas Simonde était mariée au cruel Raymond d'Avignon

Au cour d'une partie de chasse

Le cruel châtelain tua son rival

Et ft manger à sa femme le coeur de son troubadour bien aimé

Belle Simonde alors se jeta de la plus haute tour du château

Et depuis toutes les nuits de Toussaint

Ils viennent main dans la main

Se promener dans les lieux où ils se sont aimés

 

Fantômes de Laure et de Pétrarque sont aimés

Dans les rues d'Avignon, aurez la chance de les rencontrer

Sur un vieux mur de pierre une plaque pour rappeler aux passants

Où s'élevait la chapelle St Claire rue du roi René

Qu'en Provence aussi les amours peuvent rester éternels

 

Mais en Avignon il y a d'autres fantômes

Pénitents hantant les sous sol de la ville

Dont on entend parfois leurs chants

Pénitents portant toutes couleurs de robes

Je ne sais si vous aurez envie cette nuit

D'aller danser au célèbre pont

 

Ho ! toi Alpes de Haute Provence aux Mées

Dans la pierre jusqu'à la fin des temps figés

Ne viendront pas ceux là à votre rencontre

Car Sire de Bévons Seigneur de ces lieux

Ramenant de la guerre contre les Sarrasins de belles mauresques

Saint-Donat se mit en fureur , Sire de Bevons s'en sépara

Pétrifiant par les foudres les pauvres moines et leurs désirs coupables

Il suffirait qu'à Mées de jolies filles vêtues de voiles

Descendrait au fil de la Durance

Et St Donat se reposerait tranquille dans son paradis

 

Et toi Manosque , c'est le fantôme d'Honorade de Voland qui hante tes rues les nuits de Toussaint

Pour avoir refusé les faveurs du beau François 1er

Elle a donné à sa ville le surnom de Manosque la Pudique

J'ai l'impression que ce fantôme s'ennuie

Ce n'est pas tous les jours que l'on repousse un roi

Des mauvaises langues prétendent que seule sa barbe aurait enflammée la demoiselle

Mais de souffre on en aurait tant parlé, qu'elle s'en serait servie pour se défigurer

C'est pourquoi la légende dit que son fantôme est triste

 

 ELY (1978)

 

 

 

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 01:05

Ce poème est un hommage à celle qui m'a conçue et qui malgré le voile qui a assombri ses yeux pendant des années avait les mots dans l'âme et dans la peau... Ecrit en 1978 ses mots se sont tus quelques mois plus tard...il est parfois des plumes qui tel des anges s'envolent trop tôt... (mais elle le savait...)

Je voulais faire partager ses mots...

 

La nuit de Novembre est bien chaude au pays de Mireille

Une enfant de quatre ans contemple et s'émerveille

Le ciel brille à l'égal d'un palais

Bordé par les Cyprès, haute et noire chandelle

Et tout le firmament, miroite et étincelle

L'enfant apprend à distinguer étoile et planète

Le ciel noir et brillant

Quel somptueux décor par cette nuit sans voile

Le chemin de Saint-Jacques est traversé souvent

Par l'étoile filante, en paradis une âme

 

L'étoile brillera chassant tous les phantasmes

Le monde m'appartient, comme le ciel est noir

Lumineux, doux et chaud, surtout très calme

J'admire encore la nuit, sans fenêtre ni porte

Parfum frais chauffé pendant le jour par un soleil ardent

 

Nuit de Novembre où le Rhône roule son flot rapide

Des étoiles du ciel, mais bien qu'il soit limpide

Brillent plus vivement, les lumières de Lyon

Nous nous tenons les mains, silencieux, immobiles

Nous ne voyons plus rien, ni le ciel étoilé

Ni l'immense lueur qui monte de la ville

Nous venons d'échanger notre mille et unième baisers

 

Ely  (1978)

 

(je vous prie de ne faire aucun commentaire sur ce texte, je l'ai retranscrit tel quel...)

 

 

 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 07:56

4b

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 07:32

1b

Délectation ...

...un effeuillage ardent,

...sans faire demi-tour

Pour un désir latent...

qui peut durer des jours,

se laisser porter au vent,

tourbillonnant...

de l'amour,

pour finir au firmament,

de l'amour toujours...

peut-être un jour...

sans aucun détour...

à l'aube d'un nouveau jour...

 

Elisabeth Delaunay (2011)

 

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  • : Les passions d'Elisah
  • : Passionnée par les arts ... je vous livre au hasard...de mes mots entremêlés, de mes peintures sucrées...un peu de mon territoire, que sans crier gare ...vous saurez apprécier , ou ne pas adhérer...mais il est de bon ton , même dans le fond, de laisser trace de votre visite, pour ce qui est de ma voix car je chante des fois...vous en aurez peut-être la musique... Au plaisir de vous lire... Elisah
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